Dans l’œuvre critique de Blanchot, l’intertexte biblique occupe une place singulière puisque « tout livre est d’essence théologique ». À travers l’étude des archives de Blanchot, la présente recherche analyse la manière dont il s’approprie plusieurs intertextes de la tradition juive. Il apparaît qu’au-delà du commentaire de ces œuvres, Blanchot gomme fréquemment les frontières entre son discours et les intertextes cités, il tend à une hétérogénéité masquée qui se réclame…